Dilemne Ecologique!
Voili voilà, nous nous approchons doucement de l'acquisition du terrain.
La mairie a validé les travaux de lotir (viabilisation et voirie) ce qui nous authorise donc à déposer notre demande de permis de construire (PC).
Nous nous somme donc rendu de nouveau sur le terrain pour valider l'emplacement de la maison et réfléchir au sort des arbres présents sur le terrain.
Nous convoitons donc un terrain arboré et devons définir combien d'arbres vont "tomber" pour l'implantation de la maison.
[Oui je sais, c'est charmant avec la charette au milieu pour les fleurs...on en reparlera à l'occasion]
Les avantages du terrain arboré sont les suivants:
- Présence d'arbres pour faire de l'ombre en été ( ce sont des caduques pour la plupart)
- Présence d'arbres pour abriter nos amis les oiseaux, et autres animaux.
- Couper un peu le vis à vis avec les voisins (juste un peu dans ce cas)
- Ne pas partir d'un terrain complètement nu et peu moche une fois que les camions auront tout sacagé la verdure.
Mais, car il y a toujours un mais:
- Les arbres font de l'ombre aux panneaux solaires et limitent le rendement.
- Ce sont des arbres de grande taille (20-25 m), donc si on ne les coupe pas et qu'ils ne se portent pas bien dans 5 ans ce sera beaucoup plus compliqué de les abattres avec les maisons construites autour.
- Est-ce que les racines risques de gêner la construction?
- Vu leur taille; 2 sont en limite de propriété et pourraient gêner nos voisins (qui peuvent nous obliger à élager en limite de propriété; ce qui serait aussi alors assez couteux!) plus d'info en bas.
Donc cogite, cogite, cogite...
-
On fait tomber les arbres qui sont à l'emplacement prévu de la maison et de la terrasse (trop facile, ça ne valait pas un article!)
-
On fait quand même tomber les pins un peu moche de derrière la maison, en limite de carport (Promis les écureuils on replantera des trucs un peu plus touffu à croissance rapide pour cacher le voisin.)
-
On tente de garder les 2 beaux arbres en limite de propriété:
-
Si il n'y a pas de conflit de voisinage à l'horizon. Il faut que j'en touche un mot à l'acquéreur du lot voisin très prochainement.
-
Si on peut faire "diminuer" le chêne d'amérique en facade à un prix raisonnable pour augmenter le rendement des panneaux solaires et limiter les problèmes éventuels pour un futur abattage.
-
On tente aussi de garder le saule (qui a perdu sa mare, comblée chez les voisins) à condition de l'étêter pour lui rendre une allure de saule et pouvoir le couper plus tard si besoin.
-
On garde les taillis de noisetiers en fond de parcelle pour rester copain avec les écureuils et accessoirement le voisin de derrière.
Pour plus d'info sur les règles de mitoyenneté et la végétation vous pouver consulter ici ou www.legifrance.gouv.fr / code civil article 671, et aussi à savoir: " La prescription trentenaire et la « préoccupation » . En vertu de ces deux principes, un voisin ne peut se prévaloir des distances prévues par la loi s'il ne s'est jamais plaint pendant une durée d'au moins 30 ans, ou s'il a acheté la propriété en connaissance de cause (c'est-à-dire si, à la date de l'acquisition, les distances n'étaient déjà pas respectées). Cette dernière hypothèse part du principe selon lequel l'aménagement de la propriété, même au regard de la propriété voisine, a été accepté implicitement par l'acheteur au moment de l'achat de la propriété"
Le plan de protection des arbres restants c'est par ici.